Par Sandra Embollo
Le texte instaure un régime présidentiel dans ce pays d’Afrique centrale, en raison notamment de la suppression du poste de Premier ministre.
Le président de la République sera élu pour un mandat de 7 ans., renouvelable une fois. En cas de velléités de changement de ces dispositions, le chef de l’Etat tombera sous le coup de la trahison. Le cas échéant, il peut être mis en accusation par les deux chambres du parlement : l’Assemblée nationale et le sénat. Des institutions dont il peut aussi prononcer la dissolution.
Le document veut par ailleurs faire de la fonction présidentielle, l’apanage des Gabonais d’origine. Il stipule en effet que tout prétendant au fauteuil suprême du Gabon doit avoir des parents nés gabonais.
Des putschistes ” héros”
Comme une prime, au déboulonnement des Bongo, après plus de 5 décennies de règne.
Le draft de la constitution propose d’élever les tombeurs d’Ali Bongo Ondimba au rang de « héros ». Ils seront du reste protégés par une loi d’amnistie. Le texte fait du mariage une union exclusive entre deux personnes de sexes opposés. Le document doit encore sans nul doute être validé par le parlement de transition avant le verdict du souverain primaire.