Par Mon’Esse
Le paludisme était responsable de 46,9% de décès au Cameroun en 2021, et un peu plus de la moitié (51,7%) l’année suivante, selon un rapport publié samedi par l’Institut national de la statistique (Ins).
La malaria est suivie des maladies liées au Vih, qui ont occupé les mêmes positions dans le classement durant ces deux années, représentant respectivement 10,0% et 12,6% de causes de décès.
A l’instar du paludisme et des maladies liées au Vih, la malnutrition aigüe (3,0%) et les maladies intestinales infectieuses (2,9%) ont, en 2022, gardé respectivement la troisième et la quatrième place déjà occupées dans le classement de ce top 10 en 2021 où elles étaient respectivement responsables de 5,6% et 4,2% de décès.
Selon un récent rapport du ministère de la Santé publique (Minsante), le Cameroun a, en 2023, enregistré 2,9 millions de cas de paludisme pour 1756 décès, en recul par rapport à 2022 où 3,3 millions de cas ont été enregistrés pour 2481 décès.
Classé 9ème par l’Organisation mondiale de la santé (Oms), parmi les 11 pays les plus touchés par la maladie dans le monde, il y a un an, 28% de motifs de consultations (plus de 10 millions de personnes reçues en consultation, dont près de 3 millions de cas confirmés), elle constitue 7,9% des hospitalisations.
Le Cameroun met actuellement en œuvre son 6ème Plan stratégique national de lutte contre le paludisme, d’un coût de plus de 336 milliards de francs et visant à assurer un accès universel et équitable aux interventions les plus efficaces de prévention, prise en charge du paludisme, à un coût abordable à toutes les populations camerounaises, y compris les plus vulnérables et défavorisées.