Par Sandra Embollo
Gideon Saar est l’ancien rival de Benyamin Netanyahu. Il a fait, dimanche 29 septembre, une nouvelle entrée au sein de la coalition gouvernementale avec son parti, qui compte quatre députés.
Le Premier ministre israélien dispose désormais donc d’une majorité de 68 sièges sur les 120 que compte la Knesset. « Nos désaccords passés ne sont un secret pour personne, explique Benyamin Netanyahu, mais depuis les événements d’octobre, nous avons tourné la page. Nous travaillerons main dans la main. »
Survie de la coalition
Après des négociations qui ont duré des semaines, Gideon Saar hérite d’un poste de ministre sans portefeuille après avoir renoncé à celui de la Défense. Avec une idéologie de droite classique, il siègera cependant au sein du cabinet de sécurité.
Du point de vue de l’arithmétique parlementaire, Benyamin Netanyahu peut dorénavant se passer du soutien de son ministre de la Sécurité nationale, le suprémaciste Itamar Ben Gvir, qui s’oppose à toute forme de trêve associée à un accord d’échange de prisonniers.
Mais le but véritable de cette manœuvre politique est de neutraliser les éléments au sein du gouvernement qui s’opposent à l’adoption d’un nouveau compromis sur la mobilisation des ultra-orthodoxes. Et surtout de permettre la survie de la coalition menée par Benyamin Netanyahu jusqu’aux élections prévues en novembre 2026.