Par Joël Onana
Le Premier ministre français, Michel Barnier, et l’ancien président, Nicolas Sarkozy, assisteront au match de Ligue des nations France-Israël, prévu jeudi 14 novembre au Stade de France, selon une information rapportée par Le Parisien.
Alors que les supporters ne semblent pas encore vouloir répondre présent, quelque 20 000 places seulement sur les 80 000 ayant trouvé preneurs selon Rmc Sport, Barnier et Sarkozy emboîtent le pas au président Emmanuel Macron, dont l’Elysée a annoncé la présence au Stade de France jeudi prochain.
Dimanche, le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, avait évoqué “un match à haut risque”, dans “un contexte géopolitique très tendu”, annonçant que 4 000 membres des forces de l’ordre seront mobilisés à l’occasion.
Pour rappel, le collectif “Stop Génocide” a indiqué, dans un communiqué, avoir demandé mardi dernier l’annulation du match France-Israël, et ce lors d’une rencontre avec le directeur général de la Fédération française de football (Fff), au lendemain d’une mobilisation au siège de la Fff, où les militants du collectif avaient occupé les locaux.
La Fff aurait affirmé à la délégation “comprendre” la colère suscitée par cet événement, selon les propos rapportés par Stop Génocide. Les responsables de l’institution auraient même reconnu avoir exprimé dès le début de la compétition leur “inquiétude” quant à cette rencontre auprès de l’Uefa, l’organisation européenne du football, ainsi qu’auprès des autorités françaises. Malgré cela, ils estiment que la décision leur échappe et pointent l’Uefa comme seule décisionnaire, affirmant que la France “avait l’ordre” de maintenir le match, en dépit des tensions suscitées par la situation en Palestine.