Par Joseph OLINGA N.
La nouvelle révélée par le journaliste et lanceur d’alerte, Boris Berthold est confirmée par des sources proches des forces de maintien de l’ordre. Disparu dans des circonstances toujours non élucidées, rien ne filtre sur le sort du journaliste Samuel Wazizi.
Cinq ans après sa disparition, des sources contactées par Panorama Papers indiquent que l’affaire est déclarée classée par la hiérarchie sécuritaire à Yaoundé.
Interpellé le 2 août 2019, sans procédure légale, par un détachement de l’armée camerounaise, dans la ville de Buea (région du Sud-Ouest), le journaliste Samuel Wazizi a par la suite été transféré à la police de Buea.
Des membres de sa famille, des proches ainsi que des organisations de la société civile ont indiqué que le journaliste Samuel Wazizi a été soumis à actes de tortures répétés. Depuis lors, l’opinion n’a plus eu aucune trace du journaliste. Face au tollé provoqué par la nouvelle de sa disparition, puis celle de son décès, dans des circonstances non élucidées, le gouvernement a annoncé l’ouverture d’une enquête. L’annonce faites sans autres précisions semblent désormais passé sous le boisseau.
Aucune information officielle ne confirme et n’infirme les faisceaux d’informations émanant de cette autre sombre affaire au Cameroun. Toutefois, de manière récurrente, il revient que le journaliste Samuel Wazizi aurait succombé aux sévices corporels qu’il a subi durant sa détention illégale par des personnels de l’armée puis ceux des forces de maintien de l’ordre camerounais.
