Par Joseph OLINGA N.
Les plaintes sont émises sous cape depuis quelques jours, rien ne garantit que l’affaire va occuper l’espace public dans un avenir proche. Engagée dans une campagne de persuasion au Cameroun depuis quelques mois, la société dénommée FB Futur Bit mining a collecté des millions de Francs CFA auprès de plus d’un millier de souscripteurs locaux avant de rompre avec ses clients le 14 novembre dernier.
Pour appâter sa clientèle, la stratégie consistait à faire miroiter à sa clientèle des investissements en espèces. La société qui opérait par le biais d’une plateforme électronique promettait de transformer l’argent déposé par les souscripteurs en monnaie virtuelle. Les sommes placées par les souscripteurs, selon l’entreprise, allaient être investi dans des marchés financiers à fort rendement et les bénéfices devaient être partagés entre les souscripteurs à des taux élevés.
La date échéance arrivée, la société FB Futur Bit mining ferme sa plateforme à ses souscripteurs et leur demande de faire de nouveaux placements pour opérer les retraits promis. Quelques souscripteurs procèdent à de nouveaux placements mais les retraits ne sont pas toujours au rendez-vous.
Face aux réclamations, la société de placement promet des téléphones de dernière génération et d’autres appareils électroniques et électroménager high tech qu’ils ne recevront jamais. Puis l’entreprise rompt définitivement tout contact avec ses souscripteurs le 14 novembre 2024.
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Pour mieux toucher ses souscripteurs, la société FB Futur Bit mining clone des visuels appartenant aux entreprises Orange et Mtn. Les entreprises de téléphonie mobile Orange et Mtn à travers lesquelles se déroulaient les transactions déclinent toutes responsabilités sur le dénouement de l’affaire. De même qu’elle ne reconnaissent aucune proximité avec la société FB Futur Bit mining. Un client ayant ouvert un compte commercial comme de milliers d’autres à travers le Cameroun.
Face à leurs rêves d’enrichissement brisés, les souscripteurs adressent des plaintes aux autorités mais ne peuvent fournir des éléments d’identification permettant d’accélérer la procédure. Sous cape, les plus téméraires, parmi les souscripteurs, essayent d’approfondir leurs investigations et apprennent que le scénario a été inauguré en Côte d’Ivoire il y a quelques temps.
Sur la toile, les adresses fournis par les victimes de ce qui s’apparente à une arnaque calquée sur la méthode Ponzi sont fermées. De même que les différentes contacts téléphoniques transmis à Panorama Papers sont inactifs.