Par Arlette Akoumou Nga
Six personnes ont trouvé la mort dans la secousse de magnitude 6,4 survenue dans la soirée du 20 février dans la province turque de Hatay, au sud du pays, a annoncé l’agence de secours Afad, deux semaines après le séisme qui a fait plus de 41 000 morts en Turquie. Près de 300 personnes ont été hospitalisées, dont 18 dans un état grave, selon la même source. Ce nouveau tremblement de terre, considéré comme une réplique du premier, est survenu à 20h04 (17h04 Gmt), quatorze jours après le premier et a été encore suivi de 90 répliques, dont l’une de magnitude 5,8, selon l’Afad. Une secousse ressentie dans plusieurs pays de la région Simultanément, au moins 150 personnes ont été blessées dans la région d’Alep, dans le nord-ouest de la Syrie, ont annoncé les Casques blancs. La violence de la secousse a été ressentie dans plusieurs pays de la région, au Liban et à Chypre notamment, selon des correspondants de l’Afp.
A Antakya, la grande ville de la province de Hatay, des bâtiments endommagés par le séisme dévastateur du 6 février se sont effondrés dont le siège du gouvernorat. Deux hôpitaux de la province ont également été évacués et leurs patients abrités sous des tentes.
L’Oms a estimé que près de 23 millions de personnes résidant en Turquie ou en Syrie sont «potentiellement exposées, dont environ cinq millions de personnes vulnérables» et redoute une crise sanitaire majeure qui causerait plus de dommages que le séisme. Les organisations humanitaires s’inquiètent particulièrement de la propagation du choléra, réapparu en Syrie.