Par Arlette Akoumou Nga Avec Afp
Un affrontement entre bandes rivales a fait au moins 41 morts, mardi 20 juin, selon une première estimation, dans une prison pour femmes située à 25 kilomètres au nord de la capitale Tegucigalpa, a déclaré un porte-parole de la police, Edgardo Barahona.
La vice-ministre de la sécurité, Julissa Villanueva, a décrit sur Twitter une « situation d’urgence », dénonçant des « actes de vandalisme ».
La présidente des familles des détenues, Delma Ordoñez, a expliqué aux médias locaux que les membres d’un groupe de femmes avaient mis le feu à la cellule d’une bande rivale.
Bâtiment « réduit en cendres »
Le bâtiment où les victimes ont péri « est complètement détruit, il a été réduit en cendres », a-t-elle assuré, précisant que la prison comptait quelque neuf cents femmes. De nombreux membres de la police et de l’armée ont été déployés aux abords de la prison où se pressaient également des proches des détenues en quête d’informations, a constaté un journaliste de l’Agence France-Presse.