Par Reagan Kakani
En effet, lors de la première audience du 7 juin, le Tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe s’était consacré à l’identification des 51 prévenus, parmi lesquels se trouvent trois citoyens américains, un Canadien, un Britannique et un Belge. À cette occasion, chaque prévenu a été informé des charges retenues contre eux, incluant des accusations de terrorisme, détention illégale d’armes et munitions de guerre, tentative d’assassinat, association de malfaiteurs, meurtre et financement du terrorisme.
Ce vendredi, le tribunal devrait aborder les questions de procédure, notamment la validité des procès-verbaux issus de l’instruction pré-juridictionnelle, avant d’examiner le fond de l’affaire.
Au cours de la première audience, le tribunal avait confirmé sa compétence pour juger toutes les personnes accusées, après s’être assuré que chacune d’elles avait reçu la décision de renvoi de l’auditorat ainsi que la citation à comparaître. Cependant, il a prononcé l’extinction de l’action publique contre deux prévenus, Christian Malanga et Aboubacar, décédés lors de l’intervention des forces régulières pour déjouer la tentative de coup d’État.
Il sied de rappeler que les faits remontent à la nuit du 18 au 19 mai, lorsqu’un groupe d’hommes armés a tenté un coup d’État en attaquant la résidence du président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, avant de s’en prendre au Palais de la Nation, siège officiel de la présidence de la République.