Par Reagan Kakani
Bien que cette période de cessez-le-feu ait globalement été respectée, des incidents ont été déplorés, notamment dans les régions, souligne le porte-parole du gouvernement congolais.
«Lorsque nous sommes dans des conditions de ce genre, le moindre incident est rapporté. La trêve humanitaire à été partiellement respectée, mais il y a des incidents isolés signalés».
a expliqué Muyaya, ajoutant que les incidents survenus, bien que regrettables, ont été rapidement signalés et feront l’objet d’une analyse approfondie.
Il a insisté sur le fait que l’objectif ultime n’était pas simplement de respecter la trêve, mais de parvenir à une paix durable.
Le ministre a également souligné l’importance des efforts diplomatiques en cours, particulièrement dans le cadre du processus de Luanda. Ces efforts incluent des initiatives diplomatiques ainsi que la mise en place d’un mécanisme de vérification pour surveiller et évaluer chaque incident rapporté.
«Il y a un mécanisme de vérification qui a d’ores et déjà été activé», a précisé Muyaya, mentionnant qu’un général anglais supervise cette opération pour garantir une surveillance rigoureuse des événements. «Chaque incident qui a été monitéré sera étudié», a-t-il affirmé.
Patrick Muyaya a rappelé le soutien de la communauté internationale, citant un communiqué de la Maison-Blanche qui mentionnait la collaboration des services du gouvernement américain en Afrique pour appuyer ce processus de vérification. Le ministre a exprimé l’espoir que ces efforts concertés mèneront à une résolution pacifique et durable des conflits, soulignant l’importance de maintenir une vigilance constante et de poursuivre les démarches diplomatiques pour stabiliser la région.
Pour rappel, les États-Unis ont annoncé le mercredi 17 juillet dans la matinée une prolongation de 15 jours de la trêve humanitaire dans l’est de la Rdc, appelant tous les acteurs à la respecter. Cette décision s’inscrit dans les efforts diplomatiques des processus de Luanda et de Nairobi. Une première trêve de deux semaines, recommandée par les États-Unis le 4 juillet, avait été marquée par des accusations de violations, notamment par les forces rwandaises. Malgré les tensions, cette prolongation offre un espoir de répit pour les civils affectés par le conflit.