Par Reagan Kakani
A cette occasion le pays de Joe Biden a aussi félicité « le gouvernement angolais, et en particulier le président angolais et champion de l’Union africaine pour la paix et la réconciliation, João Lourenço, pour son travail de médiation ». Cela tout en saluant également le rôle important joué par le mécanisme de vérification ad hoc, dirigé par l’Angola, dans la surveillance du cessez-le-feu. « Nous félicitons les gouvernements de la RDC et du Rwanda pour leur engagement à poursuivre les négociations afin de mettre fin à ce conflit », ont ajouté les Usa.
Pour l’effectivité de ce principe convaincu pour la énième fois, Washington se dit prêt à accompagner sa mise en œuvre et sa surveillance par le mécanisme de surveillance ad-hoc constitué par l’Angola.
Cependant, les États-unis appellent les parties au respect des textes internanaux en matière des conflits. « Au fur et à mesure de la mise en œuvre du cessez-le-feu, nous appelons tous les acteurs à respecter les droits de la personne, à adhérer aux obligations applicables en vertu du droit humanitaire international et à demander des comptes à tous les acteurs en matière de droits de la personne ».
Il y a lieu de rappeler que plusieurs documents ont été adoptés et plusieurs rencontres sous-régionales dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi ont été tenues, par contre les résolutions souffrent d’application. Il en est de même de la feuille de route de novembre 2022 qui prévoyait le cessez-le-feu, le retrait des combattants M23 des zones occupées pour les positions initiales pour un futur cantonnement. Une feuille de route adoptée à l’issue d’une rencontre qui a réunion le président de la Rdc, le président du Rwanda représenté par son ministre des affaires étrangères, le président ougandais, le président burundais et le chef d’Etat de l’Angola, mais resté lettre morte. Les regards désormais braqués sur l’application de ce nouveau cessez-le-feu. Et ça, c’est l’avenir qui en dira mieux.