Avec Marianne net
Après avoir annoncé que l’Afrique du Sud quitterait la Cour internationale de justice (CPI), le président Cyril Ramaphosa est revenu sur ses propos alors que le pays est critiqué depuis le début de la guerre en Ukraine pour sa proximité avec Moscou. Or, Pretoria tergiverse au sujet de la Cpi depuis vingt ans. Comment expliquer ces atermoiements ? Entretien avec la spécialiste Jacqueline Dérens.
Restera, restera pas ? Telle est la question. Après avoir annoncé, ce mardi 25 avril que le parti au pouvoir, le Congrès national africain (Anc), souhaitait que l’Afrique du Sud quitte la Cour pénale internationale (Cpi), le président Cyril Ramaphosa est revenu sur ses propos, invoquant une « erreur de communication ». « La présidence souhaite clarifier le fait que l’Afrique du Sud reste signataire du Statut de Rome [traité fondateur de la Cour] (…) Cette clarification fait suite à un commentaire erroné lors d’une conférence de presse de l’Anc », a annoncé la présidence dans la soirée. Critiqué depuis le début de la guerre en Ukraine pour sa proximité avec Moscou, Pretoria fait face à un dilemme de taille.
