Par Moussa Njoya
Soit ! Comme nous tous savons que le gouvernement du Cameroun n’est pas réputé pour sa volonté à voir ce type d’enquêtes être bouclé, pourquoi les responsables du Syndicat National des Journalistes du Cameroun (Snjc), de la fédération des éditeurs de presse (Fedipress), de Nouveaux Droits de l’homme (Ndh), ou encore du Réseau des droits de l’homme d’Afrique centrale (Redhac) ne puisent-ils pas dans les immenses fonds que leur octroient les partenaires au développement (Onu, UE, Msf, Rsf, AI Ambassades, etc.) chaque année pour aider la famille de la victime à financer cette enquête ?
Mieux encore, ces organisations de la société civile peuvent saisir ces mêmes partenaires au développement (qu’ils savent si bien saisir pour les financements des activités sans aucun incident comme les “études”, “colloques” et autres “voyages”) afin qu’ils mettent à leur disposition des experts en médecine légale et en criminalistique, afin qu’ils procèdent à une véritable contre-enquête.
En lieu et place, l’on assiste à une floraison de “questions autour de l’enquête” qui n’ont d’autres objectifs que de démontrer toute la “sagacité” de leurs auteurs, avec pour principale conséquence : semer le doute dans l’opinion publique !
Mais, que pouvons nous bien attendre de ces “activistes” embourgeoisés qui s’opposent mordicus à toute initiative de marche de revendication de justice (par peur et surtout par compromission), et qui le justifient par le fait qu’ils sont des “responsables” (propos de l’un des DP au sortir de la réunion avec le Mincom) ?! Comme quoi, ceux qui organisent les marches à travers le monde sont des voyous !
