Par René Mbarga
Les images de l’officier de police Mbenoun Guily gisant raide mort, la tenue immaculée de sang, étaient devenues virales sur la toile. Agressé sauvagement par des éléments du bataillon d’intervention rapide (Bir), au cours d’un contrôle de routine à Bertoua ; dans la nuit du mercredi, ce fonctionnaire de police avait subi les foudres de ces hommes des forces spéciales, pour leur avoir opposé une fin de non recevoir.
Conduit dans un hôpital de référence de la capitale du soleil levant, après l’incident, l’infortuné a reçu quelques points de suture du fait des blessures graves. Depuis lors, une enquête a été ouverte, à la division de la sécurité militaire (Semil) de l’Est, pour retrouver les auteurs de cet acte d’agression.
Pour rappel, le bataillon d’intervention rapide (Bir) est une force spéciale de l’armée camerounaise créée dans les années 2000, par feu colonel Avi Sirvan de nationalité israélienne et placée sous l’autorité directe du président de la république. Impliqués sur les théâtres des conflits au Nord-ouest, au Sud-Ouest, mais également dans le septentrion ; les éléments du bataillon d’intervention rapide passent pour être les mieux formés au Cameroun.