Par Sandra Embollo, Avec Afp
Les inondations et glissements de terrain qui ont affecté le sud-est du Brésil il y a une semaine ont fait 64 morts, selon le dernier bilan rendu public dimanche 26 février par les autorités. Une personne est toujours portée disparue.
“Jusqu’à présent ont été confirmés 64 morts”, parmi lesquels ont été identifiés “20 hommes, 17 femmes et 18 enfants”, ont indiqué les autorités de l’État de Sao Paulo.
Sao Sebastiao, une station balnéaire située à 200 kilomètres de Sao Paulo, a reçu près de 680 millimètres de pluie en 24 heures, soit plus du double de la moyenne mensuelle des précipitations, et le volume cumulé en une journée le plus élevé jamais enregistré au Brésil, selon les autorités.
Une semaine après la tempête, une personne était toujours portée disparue, selon le site d’information G1 citant la Défense civile. Plus de 2 400 personnes ont été déplacées, selon un bilan officiel.
Le gouverneur de Sao Paulo, Tarcísio de Freitas, a admis jeudi que le système d’alerte de la population par messages Sms n’était pas suffisant et annoncé l’installation de sirènes dans les zones à risque et la construction de logements pour les sans-abri.
Les experts mettent en cause, outre les effets du changement climatique, une urbanisation incontrôlée. Au Brésil, 9,5 millions de personnes vivent dans des zones exposées aux risques d’inondations et de glissement de terrain.