Avec Mounchikpou, Le libre et neutre penseur
En effet, le vendredi 3 février 2023, dans le cadre de sa tournée royale, en vue de communier avec l’ensemble des populations issues de son territoire de commandement traditionnel, le Sultan-Roi des Bamouns a été victime de ce qu’il est désormais permis d’appeler un crime de lèse-majesté, dont le chef de troisième degré de la communauté Tikar, installée depuis plusieurs décennies dans l’arrondissement de Magba, est responsable, à cause des propos irrévérencieux (« mon fils… ») avec lesquels ce dernier a désigné le souverain des Bamouns.
Face à cet incident qui connait déjà une heureuse issue grâce à la grande sagesse du monarque S.M Mouhammad-Nabil Mforifoum Mbombo Njoya, certains supposés intellectuels de seconde zone d’ailleurs, comme Laziz Nchare en a fait une récupération politique pour semer la division entre les peuples et encourager le dénigrement du royaume et celui qui l’incarne, sous le prétexte que nous sommes en République, comme si celle-ci en était la suppression de ladite République qui a d’ailleurs intégré les chefferies et les royaumes (on peut comprendre son inculture et le lui pardonner).
Dans une insistance pernicieuse, s’opposant viscéralement à l’idée que défend la majorité des Bamouns, celle de l’honorabilité du Trône, verbalement humilié, Laziz Nchare, cherchant à contenter les ennemis de notre unité dialectale, traditionnelle et cultuelle, à conforter son dessein déstabilisateur, tout en recherchant maladroitement une visibilité politique et intellectuelle; a affirmé, naïvement dans une indignation sélective et parcellaire que
« le Chef Tikar a le droit d’appeler le Roi Bamoun « mon fils » ».
Cette déclaration de ce docteur d’un autre genre, retrouvée dans des journaux écrits et à profusion sur sa page Facebook, a suscité la colère du peuple Bamoun, dont nous nous en revendiquons pas mandataire, mais dont l’essentiel se retrouve majestueusement résumé dans la déclaration collective des notables intellectuels du palais Royal :
« Non et non ! Le Sultant Bamoun n’est pas le fils du chef de 3ème degré Ngamon Soulé II, stop à la manipulation ».
Autrement dit, le prétexte de la paternité historique prétendument convoqué par le chef Tikar, à l’appui de son manque de respect, n’est malheureusement pas avéré ni justifiable. Car l’usurpation dont celui-ci se rend coupable, montre à suffire qu’il est un assoiffé de pouvoir, qui veut mettre en berne l’autorité traditionnelle du Mfon Tikar, établi à Bankim.
Heureusement donc qu’il a compris la nécessité de vouer du respect au monarque qui, sur le plan de la hiérarchie traditionnelle, reste son supérieur.
Par ailleurs, dans sa permanente quête de la paix et de l’accalmie, le Sultan-Roi des Bamouns a su, une fois de plus, faire revenir la sérénité et l’ambiance harmonieuse, qui régnaient dans ces lieux, au moyen d’un discours d’apaisement, dont l’efficacité et le pragmatisme sont appréciés par tous, aujourd’hui.
Néanmoins, dans ce processus de retour au calme, le Roi n’a pas manqué de nous prémunir et de nous prévenir contre la tentative de déstabilisation entreprise par des tristes personnages comme Laziz Nchare, qui soutient même qu’il ne demandera jamais des excuses au peuple Bamoun, encore moins à celui en qui ce dernier se reconnait.
Nous nous demandons bien si le peuple Bamoun et son Roi attendent des excuses d’un névrosé, car ce serait consciemment suivre un inconscient, un agité cybernétique et un affabulateur, chaumeur qui écume les medias sociaux à la recherche d’une moindre occasion pour étaler sa haine pour le Sultant. Ce taximan qui se fait passer pour un Enseignant se prend pour un messie dont l’ultime rôle est de « tout faire pour apporter la paix à Magba ».
Comment cela est-ce possible, Laziz Nchare, alors même que tu es perdu dans un pays, dont l’hospitalité envers des lépreux t’a permis d’avoir de quoi manger ? Est-il, enfin, possible qu’un télé-destructeur, un déstabilisateur, un ennemi de la paix, puisse parler de paix ?
En condamnant la méthodologie violente avec laquelle les Bamouns présents sur les lieux de la cérémonie ont rappelé à l’ordre ce chef, on peut en définitive saluer cette diplomatie traditionnelle grâce à laquelle, le collectif des chefs Tikars, sous la conduite du Roi des Bamouns, mutuellement, a fait revenir la paix.
Par où passera donc Laziz Nchare, pour installer le chaos et diviser ce noble peuple dont l’intelligence a toujours su prendre de la hauteur en renonçant à toute entreprise qui le phagocyterait, à toute ambition politique de manipulation et de déstabilisation ?
Peuple Bamoun, restons éveillés, car le malfaiteur Laziz Ncharé ne dort dort pas.
