Dans son communiqué du 19 juillet 2021, l’organisation condamne ce qu’il qualifie d’abus de pouvoir.

« Le Conseil des Camerounais de la Diaspora (Ccd) s’insurge fermement contre cette énième tentative grossière d’abus de pouvoir. Le Ccd saisit une fois de plus cette opportunité pour attirer l’attention de l’opinion internationale et les organisations de défense des droits de l’homme sur le non-respect  criard des libertés fondamentales au Cameroun, »  

nous apprend le communiqué.

Le Ccd tient à dire à l’opinion nationale et internationale qu’en cas d’une voie de fait exercée sur le Docteur Fridolin Nke ou d’une éventuelle détention de cet intellectuel et libre penseur, la Diaspora Combattante et Révolutionnaire se sentira investie de représailles. Il devra s’ensuivre une fermeture jusqu’à nouvel ordre de l’Ambassade du Cameroun à Paris, assortie d’une interdiction à ce tortionnaire professionnel, Emile Joël Bamkoui, agissant pour le compte de l’Etat liberticide du Cameroun, d’effectuer tout voyage au sein de l’Ue et aux Usa, sous peine de troubles graves à l’ordre public.

« Cette mise en garde servira et vaudra ce que de droit. Afin que nul ne l’ignore et pour le triomphe de la patrie ! » Précise le Conseil. Suite à  la diffusion sur les réseaux  sociaux d’un audio révélant un échange entre Bamkoui, Chef de Division de la Sécurité Militaire et le Docteur Fridolin Nke, enseignant à l’Université de Yaoundé 1, ledit Colonel aurait d’ores et déjà mis ses menaces et intimidations à exécution à travers une convocation dans laquelle Fridolin Nke était sommé de se présenter dans ses services le 21 juillet 2021.

Antoine Bivana