Par René Mbarga
Éventré il y a quelques mois au Cameroun, par l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats Akere Muna, le scandale Glencore revient de nouveau sous les feux de l’actualité. En effet, une pétition a été initié sur la toile ; pour exiger l’identité des personnes impliquées dans cette vaste corruption et in-fine, dédommager les communautés impactées.
Quid de la loi de l’Omerta…
Selon des informations rendues publiques par le ministère américain de la justice, le négociant anglo-suisse des matières premières Glencore avait eu recours aux pots-de-vin pour décrocher des contrats juteux ; dans quelques pays d’Afrique et d’Amérique latine.
Des criminels condamnés et autres individus de mauvaise réputation, avaient ainsi été embauchés pour transporter, des sommes colossales par jets privés, destinées à corrompre. Nonobstant ces révélations, l’identité des personnes impliquées en Rdc, au Cameroun, au Nigeria, en Guinée équatoriale, au Sud Soudan, en côte d’Ivoire, au Brésil et au Venezuela n’a jamais été publiée.
Au déclenchement de cette retentissante affaire au Cameroun, plusieurs têtes couronnées de la société nationale d’hydrocarbures (Snh) et du pouvoir de Yaoundé, avaient rejeté ces accusations en bloc; en arguant qu’elles ne se sentaient en rien concernées.