Par Sandra Embollo
Selon le journaliste Michel Biem Tong qui cite une source proche du Tribunal de premier instance de Douala-Bonanjo qui a requis l’anonymat, le juge d’instruction désigné pour connaître de l’affaire Hervé Bopda, a refusé de signer le mandat de détention provisoire ce jeudi 29 février 2024 contre le fils héritier de l’homme d’affaires défunt, Emmanuel Bouopda : « le juge en charge de signer le mandat a refusé, il a dit à son patron de signer lui-même, il n’y a rien dans le dossier, c’est pour sa propre sécurité qu’il a été gardé« , nous renseigne notre source qui ajoute que « il y a 3 personnes qui sont venus de la chancellerie (ministère de la Justice, NDLR) hier pour se rassurer qu’Hervé BOPDA soit placé sous mandat de détention provisoire« .
À la manœuvre se trouverait Edmond Bopda, frère cadet d’Hervé avec lequel il est en conflit au sujet de l’héritage de leur défunt père : « il est allé faire un faux jugement d’hérédité pour vendre les hectares de terrain à des dizaines de milliards de Fcfa qu’ils ont à Bonaberi, en complicité avec le président du Tribunal de première instance de Bonanjo“, révèle l’informateur cité.
Pour Michel Biem Tong, il ressort que l’affaire Bopda cache entre autres des querelles familiales autour du patrimoine laissé par le propriétaire de la multinationale Afrique Construction. De plus, le patron d’un juge d’instruction étant le président du tribunal (c’est lui qui transmet au juge le requisitoire introductif d’instance venant du parquet), celui du TPI de Bonanjo ne saurait être juge et partie en signant un mandat de détention provisoire (à la place de son juge d’instruction) contre Hervé Bopda et en accordant un jugement d’hérédité à son frère cadet.
Rappelons qu’Hervé Bopda est accusé de viol sur près d’une centaine de victimes. Mais aucune victime n’a été vue nulle part, ni en photo, ni en vidéo, quitte à apparaître le visage flouté. De plus, rapportait le site d’information camer.be mercredi 28 février 2024, 4 victimes présumées (les seules ayant accepté de jouer le jeu) ayant, nous dit-on, porté plainte, ont fui la confrontation avec l’accusé. Il est important de souligner qu’aucune plainte (du moins celles pour viol et transmission du VIH) de victime n’est visible nulle part, sur les réseaux sociaux comme dans les reportages TV réalisés dans le cadre de cette affaire. De plus, les tests de dépistage du VIH-SIDA de l’accusé (4 au total) affichent « négatif ».
Qui a écrit ce torchon ? Curieusement c’est une femme. Il faut vraiment dire que la femme peut vendre même son honneur pour de l’argent hein.