Par Arlette Akoumou Nga
La reprise, ce lundi 27 mai, du procès public de 17 accusés de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo, dont l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga et l’ancien patron du renseignement extérieur Léopold Maxime Eko Eko, cache une sourde bataille au plus haut niveau de l’Etat.
« Depuis le début du mois d’avril, c’est une note de trois pages, produite par l’expert judiciaire en cybercriminalité Jean-Pierre Oloumou à destination du président camerounais Paul Biya, qui inquiète la présidence. Le nom du puissant secrétaire général Ferdinand Ngoh Ngoh y est cité, aux côtés de celui du ministre délégué à la défense, Joseph Beti Assomo, et du secrétaire d’État à la défense, Galax Etoga »,
explique le journal français.
La reprise, ce lundi 27 mai, du procès public de 17 accusés de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo, dont l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga et l’ancien patron du renseignement extérieur Léopold Maxime Eko Eko, cache une sourde bataille au plus haut niveau de l’Etat.
« Depuis le début du mois d’avril, c’est une note de trois pages, produite par l’expert judiciaire en cybercriminalité Jean-Pierre Oloumou à destination du président camerounais Paul Biya, qui inquiète la présidence. Le nom du puissant secrétaire général Ferdinand Ngoh Ngoh y est cité, aux côtés de celui du ministre délégué à la défense, Joseph Beti Assomo, et du secrétaire d’État à la défense, Galax Etoga »,
explique le journal français.
« Par ailleurs, le long rapport d’expertise faisait état d’échanges réguliers entre le journaliste d’Amplitude Fm et un contact nommé « Épouse Sgpr », selon le média Jeune Afrique. Si Oloumou rappelle dans sa note que son expertise avait ouvert les pistes qui ont conduit à l’arrestation de Savom, il regrette que l’instruction ne soit pas allée plus loin. Selon l’expert, cet abandon s’explique par des « manipulations orchestrées au plus haut niveau » par Ferdinand Ngoh Ngoh, Joseph Beti Assomo, et Galax Etoga. Il invite enfin le chef de l’Etat à demander leur audition par le tribunal militaire »,
peut-on lire ici.
« Reste à savoir si ces conclusions sont bien arrivées jusqu’à Paul Biya. De son poste, Ferdinand Ngoh Ngoh contrôle en effet les principales voies de communication à destination du président (AI du 16/05/24). La note a été transmise via plusieurs canaux, dont celui du contre-amiral Joseph Fouda, l’un des rares collaborateurs de la présidence à avoir un accès direct au chef de l’État »,
conclut le journal français.