Par Serge Aimé Bikoi
Selon le conseil du chef de chaîne de Amplitude Fm, Diane Zogo était poursuivie, il y a deux semaines, par des inconnus qui ont brisé les vitres de son véhicule au moment où elle se rendait chez son médecin. Elle se sent en insécurité depuis la disparition tragique de son époux, dont le corps a été retrouvé sans vie en état de décomposition avancé à Ebogo 3, une bourgade située dans la périphérie de Yaoundé.
Me Calvin Job a fait cette indiscrétion à la presse nationale et internationale en fin d’après-midi. Le conseil de Martinez Zogo appelle au renforcement de la sécurité de l’épouse du chef de chaîne de Amplitude Fm tant elle est en danger.
L’avocat de M. Zogo a profité de l’occasion pour dire aux différents journalistes massés pour la circonstance que Diane Zogo a été auditionnée, cet après-midi, durant 45mn sur l’affaire relative à l’assassinat de son époux. Elle repartie chez elle sans souci. Me. C Job n’est pas entré dans le fond du dossier concernant l’audition de l’épouse de M. Zogo devant les fins limiers de la commission mixte police/gendarmerie nationale. Aussi Me Job affirme qu’il a suivi, de bout en bout, la passe d’arme orale entre les avocats des suspects. Il sait, en l’occurrence, que Me Charles Tchoungang a tancé le client de Me Jacques Mbuny, le lieutenant-colonel Justin Danwe, directeur des opérations de la Direction générale de la recherche extérieure (Dgre). L’avocat du patron du groupe L’Anecdote, Jean Pierre Amougou Belinga, relève, par exemple, que J. Danwe a diffusé des propos contradictoires épinglant, d’une part, le ministre d’État ministre de la Justice, garde des Sceaux et, d’autre part, le ministre des Finances. Toute chose récusée et réfutée par Me J. Mbuny, avocat du directeur des opérations de la Dgre. Dans un entretien qu’il a accordé à Guy Zogo, journaliste à Équinoxe Tv, ce dimanche, 19 février 2023, le conseil du lieutenant-colonel a battu en brèche le discours tenu par Me C.Tchoungang estimant qu’il s’agit de propos maladroits. Me Mbuny l’accuse de mensonge et de manipulation.
A cet échange épistolaire entre les deux hommes en robe noire, Me C. Job regrette le fait grave lié à la violation du secret de l’enquête menée par la commission mixte police/gendarmerie nationale et appelle le commissaire du gouvernement du Tribunal militaire de Yaoundé à prendre ses responsabilités relativement à ce cas éloquent de la violation du secret de l’instruction ou du moins des auditions.
Bien de questions ont été posées à l’avocat de la partie civile, à l’instar de celle consistant à savoir si depuis l’assassinat de Martinez Zogo, l’équipe d’avocats a mené ses investigations pour découvrir et identifier la scène du crime. A cette question, Me Job a répondu par la négative et dit laisser l’opportunité aux enquêteurs de faire cette besogne- là.