Avec Jean Takougang
L’enseignant de traduction à l’Université de Yaoundé 1 ne comprend pas comment l’affaire Martinez Zogo incite certaines communautés culturelles à ethniciser cette actualité au point où il y a une certaine fracture sociale entre les aires ethno-régionales. L’auteur questionne la posture de Dieudonné Essomba à ce sujet.
Voici le post intégral de Jean Takougang
“Tribalisme pathologique
Comment faut-il toujours, à tout prix, tribaliser tout dans ce pays, même un assassinat férocement atroce qui a ses suspects connus? Lisons entre autres ce paragraphe de Dieudonné Essomba défendant M. Amougou Belinga et dites-moi où interviennent les “allogènes jaloux qui ne veulent pas que Yaoundé ait ses autochtones et qu’il soit un no man’s land”.
“une masse d’individus qui n’acceptent pas que Yaoundé ait ses autochtones, avec pignon sur rue. Amougou Belinga est le seul Ekang qui s’affiche fièrement à Yaoundé, le seul qui détient une masse d’individus qui n’acceptent pas que Yaoundé ait ses autochtones, avec pignon sur rue. Amougou Belinga est le seul Ekang qui s’affiche fièrement à Yaoundé, le seul qui détient un média significatif, le seul qui dispose d’une Université significative, et le seul qui a bâti institution financière significative. Son Immeuble Ekang, si bien nommé, est un véritable pied-de-nez à ceux qui dénie aux Ekang la moindre qualité de faire des affaires. Cela gêne beaucoup qu’un fils Ekang puisse se manifester et parler fort à Yaoundé, une ville qu’on voudrait transformer en un no man’s land, une colonie de peuplement où les autochtones n’ont pas de place”.