Par Serge Aimé Bikoi
“Est-il normal, en tant que influenceurs, peu ou prou connu, de n’avoir rien écrit sur l’assassinat odieux de Martinez Zogo?
Au-delà de la polémique stérile sur les listes en circulation depuis hier soir, je vous invite à scruter les pages de certains compatriotes qui revendiquent une certaine notoriété dans les réseaux sociaux. Regardez bien leurs pages entre le 22 janvier et le 3 février 2023. Si vous n’y trouvez aucune ligne d’indignation ou de compassion sur l’Affaire Martinez Zogo, vous pouvez tirer vos propres conclusions.
On ne peut, certes, pas imposer des formes d’indignation à autrui, mais en tant que Camerounais très suivi dans les réseaux sociaux («influenceur»), on a le devoir – je dis bien le devoir- de dire :
«Non.
C’est inacceptable.
Notre pays n’a pas besoin de ça.
Vivement que les coupables de cette barbarie et les commanditaires soient rapidement retrouvés et subissent le châtiment d’une justice rendue au nom du peuple camerounais».
Ceux qui ont accepté de se faire de l’argent sur le très fort sang de Martinez Zogo doivent présenter des excuses à notre peuple.
Non.
C’est honteux et inadmissible de se faire de l’argent sur une affaire aussi grave qui, si elle n’est pas résolue, ouvre la porte de l’insécurité pour tous, y compris pour ceux qui ont cru – pour une raison très floue – devoir se taire”.