Par Serge Aimé Bikoi
Me Emmanuel Simh s’exclame sur sa page Facebook et se questionne sur le retard de l’ouverture de l’enquête. “Quoi? L’enquête n’est pas encore ouverte ?”, telle est la question que se pose L’avocat au barreau du Cameroun, qui ne comprend pas pourquoi c’est hier (lundi, 30 janvier 2023), que le ministre d’État Secrétaire général de la présidente de la République (Sgpr) informe l’opinion publique nationale et internationale de l’enclenchement de l’enquête sur l’affaire Martinez Zogo. Pour l’homme en robe noire, il est inadmissible, au plan juridique, que ce soit le chef de l’État du Cameroun, Paul Biya, qui instruise la Délégation générale à la sûreté nationale (Dgsn) et le Secrétariat d’État à la défense (Sed) de diligenter cette enquête.
Voici l’intégralité du post commis par Emmanuel Simh !
“Le code de procédure pénale camerounais prévoit qu’en cas de crime ou de délit flagrant, et surtout de mort suspecte, le Procureur de la République ouvre immédiatement une enquête.
Ce qui veut dire qu’en l’espèce, l’enquête est supposée avoir été ouverte dès l’annonce de la disparition de monsieur Martinez Zogo, ou, à tout le moins, dès la découverte de son corps.
Il n’appartient pas au Président de la République d’ordonner au Sed(Secrétariat d’État à la défense) et au Délégué général à la sûreté nationale (Dgsn) d’ouvrir une enquête dont on attend, depuis plusieurs jours, une communication officielle du Parquet Général, qui a ce pouvoir toujours aux termes du code de procédure pénale.
Personnellement, ces “très hautes instructions”, loin de me rassurer, m’inquiètent sur la tournure et l’issue de l’enquête.
À moins que……
À moins que……
Je suis en prière. Pour mon pays”.