Avec Xavier Messe, Le Calame
MISE AU POINT
Dimanche matin le 22 janvier, Cyrille Bojiko, le directeur de radio Balafon émettant à Douala a sollicité de moi une interview en rapport avec la mort de Martinez Zogo.
Je connais le sérieux de cette radio et le professionnalisme de son promoteur. Ces deux mobiles étaient suffisants pour que j’accepte cette invitation.
Ce jour, dans l’émission « Sacré matin » de radio Balafon, l’un des invités, à savoir Paul Chouta, lanceur d’alerte demande que je sois interpellé car, selon lui, j’ai déclaré dans mon interview que j’étais au courant de l’assassinat de Martinez Zogo. Du coup, les réseaux sociaux s’enflamment sur une interprétation volontairement déformée à dessein de mon interview, par ceux qui savent pourquoi ils le font. Mes propos sont encore dans cette radio, je vous invite à les réécouter.
Qu’est-ce j’ai dit à Balafon ? J’avais effectivement reçu un coup de fil d’un confrère vers 5 heures du matin. Il faisait la veille sur le drame comme moi, comme tous les vrais journalistes. Il affirma que le pire s’était produit !
Vouliez-vous que je saute au premier poste de gendarmerie pour dire là-bas ce que je venais d’apprendre ? Cela ne se fait pas !
Un journaliste professionnel sérieux doit avoir un carnet d’adresses fourni. Il doit pouvoir faire le tri de tout ce qu’il reçoit comme informations, qu’est-ce qu’il faut publier et ce qu’il ne faut pas rendre public.
Pour le cas de Martinez Zogo, un journaliste de ma trame ne brouille pas les pistes des enquêtes officielles. Il se tait et parle en temps opportun ; c’est ce que j’ai fait, et c’est ce que je ferai encore si pareil cas se produisait de nouveau.
Je ne connais ni les commanditaires de ce crime, ni ses exécuteurs. Il ne faut pas faire de la diversion en créant de fausses pistes.
Martinez mon petit, repose en paix. Ton nom sera honoré