Avec Boris Bertolt
Dans la chaîne de réaction, le préfet de la Mvila Syliac Marie Mvogo qui, en décembre 2021, avait signé le récépissé de déclaration de l’association dénommée Rassemblement Républicain des Frankistes du Cameroun(RRFC) vient explicitement de l’annuler, accusant son propre document d’être un Fake.
S’agissant d’un document en circulation depuis belle lurette qui mentionne des noms des personnes connues qui de surcroît en ont fait usage pour mener certaines activités, le prefet qui ne sait plus où donner de la tête renvoie les uns et autres vers le ministère de l’administration territoriale alors même qu’ils auraient dû être poursuivis pour faux et usage de faux.
La fin de la récréation sifflée par Paul Biya s’explique. Plusieurs sources sécuritaires l’ont alerté ces derniers mois sur les risques qu’engendre à mi-mandat, la mise en avant de son fils avec ou sans son accord dans un environnement socio-économique explosif.
De plus, lui ont-ils soufflé, cette campagne au forcep en faveur de Frank Biya au demeurant mal menée pouvait conduire à terme à un coup d’Etat, les putschistes prenant pour prétexte de vouloir s’opposer à « des dérives de succession monarchique ».
Paul Biya qui a lui-même rappelé vouloir aller jusqu’au terme de son mandat n’entend plus que celui-ci soit pollué bruyamment, au nom de son fils, par des personnes qui in fine ne recherchent que leur intérêt.
Paul Biya lui même a eu cette phrase, concernant son enfant : « il a déjà prouvé quoi pour gérer un État aussi complexe que le Cameroun? ». De quoi rassurer la première dame Chantal Biya qui depuis le début de cette affaire, a toujours vu d’un mauvais œil cette « fabrication » de son fils.