Par Junior Atogo’togo
Tout s’écroule autour de lui, au point où les chefs traditionnels de la région Bassa sont venus à sa rescousse pour lui témoigner un soutien sans faille face à la situation qu’il traverse. Ces derniers menacent directement les adversaires de leur champion. « Sa majesté et cher frère, en suivant avec beaucoup d’attention cette autre cabale orchestrée contre vous, par les ennemis de notre cher et beau pays, nous, garants de la tradition Bassa Mpo’o, Bati, venons par cette correspondance vous renouveler notre soutien sans faille, car grâce à vous, des milliers de camerounais du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest entretiennent leurs familles avec les emplois que vous leur octroyez », lit-on dans le courrier. Et les rédacteurs poursuivent, « Nous n’acceptons pas de près ou de loin, que les ennemis du Cameroun et de son Excellence Paul Biya viennent détruire l’élan de développement que vous impulsez depuis plusieurs années au Cameroun et ailleurs. A cet effet, nous condamnons ladite cabale, qui a pour objectif de détruire votre consortium… », Précise la note.
Le Président Directeur Général du groupe l’Anecdote dans la tourmente
Amougou Belinga a-t-il tenté bénévolement d’enfermer le Chef de Centre Régional des Impôts pour le Centre pour se soustraire du paiement de sa dette fiscale évaluée à 17 milliards ? C’est ce qui laisse transparaitre les derniers rebondissements de l’affaire qui oppose le riche homme d’affaires à la Direction Générale des Impôts. Après la libération de Dame Emeline Mvogo qui a toujours plaidé son innocence, le Ministre des Finances vient d’envoyer un courrier à Amougou Belinga constatant le non-paiement d’une partie de sa dette fiscale. En effet, même si le groupe l’Anecdote conteste les 17 milliards à lui infligés, il a l’obligation de payer la partie de la dette qu’il reconnait devoir au fisc. « j’ai l’honneur de vous faire connaitre que, conformément aux dispositions de l’article L 119 du livre des procédures Fiscales du Code Général des Impôts, la réclamation présentée au ministre, qui tient lieu de recours gracieux préalable, doit à peine d’irrecevabilité être appuyée de justificatifs de paiement de la partie non contestée de l’impôt du droit, et de 15% supplémentaires de la partie contestée », écrit Louis Paul Motaze.
Aujourd’hui, « de larges soupçons de corruption des juges dévoilés au Garde des Sceaux ainsi que des documents qui démontrent des pressions faites sur la justice, font en sorte que l’homme d’affaire est désormais exposé au rouleau compresseur », pense le Directeur de publication du journal Kalara.