Par René Mbarga
Tandis que les conclusions de l’enquête prescrite par Paul Biya sont attendues, les langues se délient à propos de l’arrestation de deux agents apparentés au contre-espionnage camerounais, vendredi dernier. Ainsi que sur l’interrogatoire subie par le patron de la direction générale de la recherche extérieure (DGRE) à la légion de gendarmerie du centre.
Si à ce stade, aucune de nos sources ne confirme l’implication directe de Léopold Maxime Eko Eko dans cet assassinat odieux. Des indiscrétions font savoir que l’ancien directeur des renseignements généraux y a été entendu au même titre, que tous les autres patrons des services secrets à l’instar de ceux de la Direction de la surveillance du territoire (Dst) voire le colonel Émile Joël Bamkouï de la division de la sécurité militaire (Semil).
Pour un expert des questions sécuritaires qui a requis l’anonymat, après l’exploitation des téléphones portables de Martinez Zogo, les commanditaires et les auteurs de son assassinat devraient être dévoilés.
Martinez Zogo est-il le Georges Floyd camerounais? Tout porte à croire que oui, si l’on s’en tient au rythme du déroulement des enquêtes.
Georges Floyd pour mémoire, est ce noir américain originaire de la Californie qui avait été tué par un policier dans le Minnesota. Sa mort avait provoquée une vague d’indignations mondiale qui bouscula plusieurs lois aux États-Unis, y compris la réforme de la police américaine.