Par René Mbarga
L’insécurité et les cas d’homicide se sont multipliés dans la ville de Yaoundé, depuis l’arrestation de Jean Pierre Amougou Belinga, à son somptueux domicile de Mvan lieu-dit complexe Beac. Hier mercredi 8 Mars aux aurores, en plein cœur de la ville de Yaoundé ; le corps criblé de balles, d’un homme d’une trentaine d’années a été retrouvé devant la polyclinique Fouda. Le 2 février dernier, à la stupéfaction générale, la dépouille mortuaire du prêtre de l’église catholique orthodoxe et homme de radio, Jean Jacques Ola bébé avait déjà été découvert gisant dans une mare de sang à Mimboman.
Réputé proche de Martinez Zogo, l’ecclésiastique avait dans une interview accordée à Paul Daizy Biya, essayé de dénouer l’écheveau de cet assassinat odieux. Bis repetita…au petit matin du jeudi 2 Mars, un autre homme de Dieu Olivier Ntsa Ebodé, prêtre de l’église catholique gallicane fut retrouvé sans vie à Obala. Dans ce cas, comme dans les autres, le modus opérandis était sensiblement le même.
Des morts à Mvan…
Dans la nuit du lundi 27 février, Aïshatou Yasmine une voyageuse en provenance de Douala fut enlevée avec ses deux enfants dans un taxi emprunté pour Mvog-Mbi. Après avoir donné signe de vie, la concernée et ses gosses restent activement recherchés par les forces du maintien de l’ordre.
Au petit matin du mardi 7 Mars, c’est-à-dire il y a quelques jours, une autre voyageuse en provenance de la capitale économique Danielle Zousse est enlevée toujours au quartier Mvan, alors qu’elle essayait de prendre un taxi pour rallier son domicile familial sis à Ekounou. Enlevée, violée et brutalement assassinée par des inconnus, le corps de la jeune femme de 21 ans fut retrouvé dans le périmètre de la Magzi.
Avant cet autre épisode macabre, il y a quelques jours à Nkomkana non loin du lieu dit immeuble macabo, un cadavre démembré et emballé dans un sac, avait été découvert par les populations riveraines dans un bac à ordures.