Par René Mbarga
Pour la seconde fois consécutive, l’examen de la demande de mise en liberté provisoire de l’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga a été renvoyé au 27 Avril prochain. Extrait de son cachot de la prison centrale de Yaoundé Kondengui pour la cour d’appel du centre, ce jeudi 13 Avril matin, le patron du groupe l’anecdote devrait y retourner.
La semaine dernière, plus précisément en date du 5 Avril, les avocats des ayants droit de Martinez Zogo s’étaient déjà inscrit en faux vis à vis de cette démarche.
“Qu’on ne s’y méprenne pas, les professionnels du droit dignes de ce nom savent que, s’agissant de la remise en liberté sous caution, la loi en vigueur l’interdit formellement en matière criminelle, lorsque l’emprisonnement à vie est encourue”
avaient rappelé Maître Félicité Esther Zeifman et ses collègues.
En évoquant les dispositions pertinentes des articles 224 (2) du code de procédure pénale et 277 alinéa 3 du code pénal; ces conseils de la famille du défunt chef de chaîne de Amplitude Fm, n’avaient pas manqué d’assimiler l’initiative de Charles Tchoungang à une simple fuite en avant.
S’il est remis en liberté par la cour d’appel du centre, au terme de l’audience du 27 Avril, le juge d’instruction Prosper Oyono Ebessa a la possibilité d’émettre une nouvelle ordonnance, portant inculpation et mise en détention préventive du patron de Telesud. Tandis que cette hypothèse suscite moult controverses sous les chaumières, la libération conditionnelle de Jean Pierre Amougou Belinga, sous caution serait anecdotique