Par René Mbarga
Le patron du groupe l’anecdote Jean Pierre Amougou Belinga est en détention préventive à la prison centrale de Yaoundé Kondengui, depuis bientôt deux mois. Inculpé pour complicité de tortures par aide ; il est accusé d’avoir commandité l’assassinat du chef de chaîne de Amplitude Fm. Les lois en vigueur au Cameroun en ce moment, dispose qu’en cas de crime (assassinat et autres), les remises en liberté provisoire sous caution ne s’appliquent guère. Ce qui sous-entend et laisse présager que la demande de mise en liberté provisoire, introduite par Me Charles Tchoungang et ses pairs, sera purement et simplement rejetée par la cour d’appel du centre à la date du 13 Avril prochain.
Sous le couvert de la communauté Fang-béti…
Dans une correspondance datée de ce mercredi 5 Avril, la famille de Martinez Zogo par le truchement de ses conseils, s’est radicalement opposée à la mise en liberté provisoire de Jean Pierre Amougou Belinga. Même s’il en avait été autrement, les ayants droit du présentateur vedette de Embouteillage ne peuvent en l’espèce demander et obtenir la cessation des poursuites judiciaires engagées contre les assassins présumés du journaliste. De ce simple point de vue, la démarche des membres de ce soit disant mouvement est fondamentalement vouée à l’échec, renseigne un expert des procédures pénales qui a requis l’anonymat.
Initiatives purement alimentaires…
Ces derniers temps, de nombreuses démarches visant à exiger la libération conditionnelle de Jean Pierre Amougou Belinga ; sous le prétexte d’une prétendue solidarité communautaire, ont fleuri dans l’espace public. De soit-disant patriarches Ekang béti ont dans certains cas; demandé l’abandon pur et simple, des poursuites contre Amougou Belinga.
En écartant les membres de la famille nucléaire de Martinez Zogo qui continuent d’exiger que lumière soit faite, par rapport à cet assassinat odieux ; il est aujourd’hui évident que ces bonimenteurs n’ont à aucun moment, requis ni obtenu l’onction des ayants droit de Mbani Zogo Arsène Salomon.