Par Armand Soussia
Le 1er août dernier, le Pan a signé à la surprise générale un Arrêté portant nomination des responsables au secrétariat général de l’Assemblée nationale. On recense de cet acte, 2 chargés de missions, 10 chargés d’études et 10 chargés d’études assistants. Cette décision est à tout point de vue une violation flagrante de l’Arrêté du 10 juin 2022. Ce dernier portait limitation du nombre de postes de responsabilité non opérationnels au Secrétariat de l’Assemblée nationale.
On apprenait ainsi de cette note que les chargés de missions étaient limités à 5, les chargés de missions à 25. La barre de recrutement des chargés d’études et des chargés d’études assistants étaient aussi fixée. La prise de cette note signifiait clairement que l’effectif acceptable des nominations était largement dépassé.
C’est certainement pour cela qu’il explicitait dans l’Arrêté que
« les nominations intervenant en violation desdits effectifs seront considérées comme nulles et de nul effet et ne procureront aucun avantage à leurs bénéficiaires.»
On comprend dès lors que cette dernière vague de nominations suscite moult interrogations et supputations. Des sources à la Chambre indiquent par exemple que le Pan est à Mada dans son village natal depuis le 30 juillet et n’aurait pas de ce fait signé le document le 1er août. Bien plus encore, l’authenticité de la signature du Pan est remise en cause par beaucoup d’obesrvateurs. Est-elle imitée ou forcée ? C’est une affaire à suivre. Toujours dans les coulisses de l’Assemblée nationale, on susurre qu’il existe des comptoirs de nomination.
Ainsi, pour être nommé chargé de missions, on est tenu dit-on, de débourser un montant de 5.000.000 Fcfa, les chargés d’études verseraient 3.000.000 Fcfa, alors que les chargés d’études assistant déposent sur la table une enveloppe de 1.500.000Fcfa. Cette situation fait dire à certains que Cavaye perd au jour le jour la main sur la gestion matérielle de l’Institution. C’est une affaire à suivre.