Par Yves Claude Junior Ngangué
Au terme de leurs recherches. Il est très hasardeux de conclure à la toxicité des BHB sur la base des dérivés de la friture, qui du reste s’appliquerait à toute forme de friture. Plus loin, ces biochimistes énoncent clairement que :”Au regard des évidences scientifiques, le plat beignet haricot bouillie peut présenter un risque pour la santé du fait de la réaction de Maillard lors de la friture des beignets et du haricot”. Raison pour laquelle, ils conseillent vivement au consommateur de réduire au maximum l’usage multiple de la même huile de friture.
À la lecture des quatre feuilles qui constituent ce travail de recherche. Le Docteur Brice Saha et ses pairs ont répondu à dix questions qui permettent fondamentalement de démonter les théories sur la dangerosité des BHB, présenté à tort, comme le plat le plus toxique d’Afrique. En voici quelques unes:
1- À quoi sert une démarche scientifique ? 2- comment se bâtit l’évidence scientifique ? 3- Que dit la recherche scientifique sur la composition nutritionnelle ? 4- Est-il toujours judicieux d’accorder une attention à ce plat malgré l’inexistence d’évidences nutritionnelles ? 6- Ce plat est-il d’une toxicité avérée ? 7- les aliments de ce plat sont-ils à risque pour la santé ? 8- Que sait-on de l’acrylamide et des furans ? 9- Y a t’il une dose tolérable de ces composés toxiques dans ces aliments ? Et in fine ; en 10- Doit on arrêter la consommation de ce plat beignets haricot bouillie ?
La réponse qui découle de leurs recherches est bien évidemment : Non et non! Même si ces technologues alimentaires préconisent aux consommateurs d’avoir une alimentation variée et équilibrée, incluant des fruits, des grains entiers complets et des légumes. Il n’est apparu nulle part que les beignets haricots bouillie étaient des vecteurs d’AVC, de diabète ou de mort subite. En poussant plus loin la réflexion, ces experts ne manquent pas implicitement à rabattre le caquet à Paulin Nzobeuh qui crie au loup, alors qu’il n y pas péril en la demeure.
Lire le document en intégralité en cliquant ici