Par René Mbarga
Le Cameroun vient d’être placé par le groupe d’action financière, en même temps que le Vietnam sur la liste grise des pays, faisant l’objet d’une surveillance accrue. Le gendarme du blanchiment des capitaux a annoncé, que les instruments mis sur pied par les autorités camerounaises pour endiguer ce phénomène transnational, présentaient de nombreuses insuffisances.
Les pontes du régime Biya épinglés…
Il y a quelques semaines, le lanceur d’alerte Rémy Ngono avait levé le lièvre révélant même au passage, les noms de plusieurs apparatchiks du régime, considérés comme des têtes de pont du blanchiment des capitaux. Franck Emmanuel Biya, Samuel Mvondo Ayolo, l’homme d’affaires Amougou Belinga, le grand argentier de l’État Louis Paul Motaze et le garde des sceaux Laurent Esso avaient ainsi été nommément cités. S’agissant de l’acquisition de la chaîne Telesud à un franc symbolique auprès d’un fonds luxembourgeois, le chroniqueur de café des sports sur Radio France Internationale avait par la même occasion révélé que les fonds débloqués par le percepteur de l’ambassade du Cameroun en France Christophe Ketchankeu étaient en réalité, un blanchiment de capitaux déguisé.