Par Léopold DASSI NDJIDJOU
Les directeurs de publication (Dp) des journaux, la République, l’Expression, l’Elite, le Pélican, Perspectives d’Afrique, le Quotidien et le National sont passés à la trappe pour « manquement aux exigences professionnelles d’investigation et d’équilibre de l’information portée à la connaissance du public ». Pour cette faute professionnelle, ils écopent chacun d’un mois de suspension de leur fonction et de l’exercice de la profession de journaliste au Cameroun.
Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) et les siens obtiennent gain de cause dans la plainte portée le 21 avril 2022 contre huit (8) journaux les ciblant, parus le 25 mars dernier. Ces journalistes s’étaient illustrés, lisait-on dans la plainte signée par Ndong Christopher Nveh, le secrétaire général de ce parti, « par des accusations mensongères, malsaines et calomnieuses visant globalement à présenter le Professeur Maurice Kamto et le Mrc comme des comploteurs ennemis de la paix, des déstabilisateurs, allant jusqu’à leur imputer la hausse des prix des produits sur les marchés, toutes choses aux antipodes de l’éthique et de la déontologie des bonnes pratiques et des règles internationalement reconnus que de la législation pénale en vigueur dans leur pays. » Joint au téléphone ce 29 juillet 2022, on affirme du côté du Mrc attendre encore la notification du Cnc avant toute réaction.