Par Dilan KENNE
Il était question pour les deux personnalités d’évaluer les avancées observées et envisager les perspectives de cette relation bilatérale.
Cette audience a été l’occasion pour le ministre des petites et moyennes entreprises, de l’économie Sociale et de l’artisanat d’exprimer à Mme la directrice de l’Afd, la satisfaction de la partie camerounaise pour l’appui de ce bailleur de fonds, en particulier pour le programme Transfagri , dont la Phase 1 (2018-2022) arrivée à échéance devrait être poursuivie par une phase 2. Par ailleurs, le Minpmeesa, Achille Bassilekin III a soumis à la représentante de l’Afd au Cameroun, le projet Programme d’appui au développement des unités de production dans les filières de l’agroalimentaire, du textile-coton-confection-cuir et de la transformation du bois (Padup-Cam) ; et a exprimé le vœu que l’Afd associe davantage le Minpmeesa dans divers programmes qu’elle met en œuvre au Cameroun, notamment “Chooose africa”, dont la phase 2 est en cours d’implémentation afin de mieux cadrer ses interventions sur les priorités du gouvernement. Le ministre des pme, de l’économie sociale et de l’artisanat, Achille Bassilekin III en a aussi profité pour présenter à Mme la directrice de l’Afd, les attentes du ministère pour lesquelles la participation de l’Afd sera sollicitée en temps opportun. L’audience, devrait aboutir à la mise sur pied d’un groupe de travail conjoint permettant de poursuivre les échanges entre les services techniques des deux structures afin de concrétiser les axes de collaboration dégagés.
Il faut relever que depuis 2015, la France et le Cameroun coopèrent à travers le Programme d’appui aux petites et moyennes entreprises agricoles et agroalimentaires (Pmeaa) transféré depuis 2018 à l’Apme sous le programme Transfagri soutenu financièrement par l’Agence française de développement (Afd). Son but est de capter la dimension « entreprise » des unités de production des zones rurales, connues pour leur vulnérabilité et leur fragilité, en s’assurant que leurs fonctions principales de production (des biens et des services), de commercialisation et de gestion, sont convenablement remplies afin de participer plus activement à la croissance économique du Cameroun.
Rappelons que la France dispose de nombreux outils de coopération qui peuvent soutenir l’essor de l’écosystème entrepreneurial camerounais, notamment l’Agence française de développement (Afd). Cet établissement public met en œuvre la politique de la France en matière de développement et de solidarité internationale et accompagne le Minpmeesa dans la mise en œuvre des politiques en faveur de ses cibles, en finançant de nombreux programmes. Proparco, filiale de l’Afd est pour sa part en charge de l’appui au secteur privé.