Par Rostand TCHAMI
Dans l’optique d’évaluer le niveau de décentralisation sur le terrain pour mieux aider les communes et les villes à se développer tout en capitalisant l’apport de la diaspora, le Réseau des parlementaires pour la diaspora, la coopération décentralisée et transfrontalière (Rep-Cod), est en conclave avec les maires et les présidents des conseils régionaux. Les ateliers nationaux de formation y relatifs, se sont tenus dans les régions de l’Adamoua, de l’Ouest et de l’Est, hier, 04 octobre 2022.
Des ateliers, qui entrent en droite ligne des missions confiées au président du Réseau des parlementaires pour la diaspora, la coopération décentralisée et transfrontalière (Rep-Cod), l’honorable Louis Henri Ngantcha et ses collaborateurs. Dans le discours prononcé à chacune de ces assises, chaque représentant du Rep-Cod l’a d’ailleurs rappelée. << Comme vous le savez, nous sommes en mission dans votre région, envoyés par les présidents des deux chambres du parlement auprès de vous, président du conseil régional et maires >>.
Des missions qui ont pour objectifs, ont rappelé les chefs de délégation du Rep-Cod, de : << vous présenter le Réseau des parlementaires pour la diaspora, la coopération décentralisée et transfrontalière (Rep-Cod), ses missions et son plan d’action ; échanger avec vous sur l’importance et l’intérêt de la coopération décentralisée, de la coopération transfrontalière et l’intercommunalité pour le développement de nos Ctd ; mesurer les efforts fournis par chacun de vous dans ce domaine ; recueillir auprès de vous les informations spécifiques sur vos Ctd afin de nous permettre d’établir la cartographie détaillée de chacune d’elles, et de créer la banque des données de toutes les Ctd par besoins prioritaires >>.
S’agissant particulièrement de la coopération décentralisée, les représentants du Rep-Cod ont invité les Ctd à tenir compte de la diaspora. << Il faut également souligner que le déploiement bien coordonné et structuré des Ctd à l’international peut aussi porter une voix complémentaire à celle du gouvernement face aux grands défis du monde avec des multiples crises (sanitaire, économique, sécuritaire, sociale, environnementale, identitaire, etc…) qui font tant de mal à tous les Etats >>.
Ambassadeurs
A ce titre, ont-ils ajouté, << Notre diaspora de manière générale et de manière spécifique, nos enfants ayant acquis une autre nationalité et qui sont des élus à l’étranger doivent nous aider. Comme ambassadeurs, comme parrains, afin de nous ouvrir une porte solide à l’international. Pour ne prendre que le cas de la France, nous avons près de 300 français d’origine Camerounaise élus (conseillers municipaux, départementaux, conseillers régionaux, maires adjoints et maires) qui sont autant de parrains possibles pour nos Ctd dans leur pays de résidence >>. Après les régions sus-mentionnées, ledits ateliers vont se poursuivre dans les autres régions jusqu’au 10 octobre prochain. Ils sont placés sous le slogan : << parlement et élus locaux main dans la main pour le développement du Cameroun par les territoires, et pour le bien-être des populations >>.