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Cameroun > Corporation: Le syndicat national des journalistes au bord de l’implosion?

Révélations sur une gestion opaque et désastreuse dans un contexte d'infiltration de personnes du renseignement et de politiciens qui ont monopolisé l'action syndicale des journalistes au Cameroun .

Par panorama papers
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Par Pierre Laverdure OMBANG

Alors que viennent de se tenir les travaux de l’assemblée générale du syndicat des journalistes du Cameroun et qui ont vu l’élection à la tête de son bureau exécutif national Marion Obam la patronne d’une agence de communication, tout est désormais prêt selon des observateurs pour une crise sans fin au sein du Snjc.

C’est sinon l’une des curiosité de cette assemblée générale convoquée par le président sortant Denis kwebo et qui a vu l’élection comme présidente du syndicat national des journaliste , la patronne d’une agence de communication. Un fait qui entame fortement la crédibilité de ce syndicat des journaliste. Denis kwebo , nommé par décret présidentiel à la commission nationale des droits de l’homme et des des libertés du Cameroun était aussi en poste depuis son élection en 2019 au poste de président national du syndicat des journalistes du Cameroun et en même temps avec une grosse activité politique au sein du parti politique dénommé le Manidem. Des fonctions et activités qu’il mélange pourtant, malgré que celles – ci soient incompatibles avec celles liées à ses activités syndicales au sein du Snjc. Comme lui , Marion Obam , la désormais présidente ” du Bureau exécutif National du syndicat national des journalistes du Cameroun. Elle trône depuis quelques temps à la tête d’une agence de communication. Comme ces deux personnages cités , ils sont une clique qui dirigent de main de fer ce syndicat de journaliste dont ils en n’ont fait le leur. Après un passage un peu alambiqué au syndicat des journalistes employés du Cameroun (sjec).Toute une histoire noire derrière.

”Ce syndicat a volé en éclats du fait d’une mésentente sur l’utilisation d’une subvention de 10 millions de Francs qu’ils n’ont pas reçu à se partager. Tchana Ngante est parti au Canada où il vit jusqu’à ce jour. Ils sont venu au Snjc où ils ont été adoptés”

raconte notre source qui nous fait savoir même que c’est sinon grâce à lui malheureusement que bien d’entre ceux qui tiennent en otage aujourd’hui ce syndicat de journaliste se sont retrouvés là tels, Denis Nkwebo, Hilaire Ham Ekoue et Charles Cacharel Nforgang qui viennent du Syndicat des journalistes employés du Cameroun (Sjec) dont Norbert Tchana Ngante était le président.

”Malheureusement, les habitudes du Sjec recommencent au Snjc. C’est ainsi qu’il leur est difficile de justifier l’utilisation d’environ 17 millions depuis deux mandats. Ces argents ont été remis par Emmanuel Chatue (4 millions) et le reste par des organisations internationales dont la Fédération africaine des journalistes (Faj). L’argent de Chatue, obtenu lors d’un plaidoyer que lui et moi avons fait lors des obsèques de Javis Nana devait servir de fonds de lancement à une mutuelle de santé des journalistes et membres du Snjc. Les autres fonds ont été envoyés pour l’organisation des activités au sein du Snjc.”

déplore Joseph Olinga , Régional ouest pour le syndicat nationale des journalistes du Cameroun.

Comme lui il sont nombreux , ces membres qui a cor et a cri fustigent la gestion opaque de ce syndicat et la convocation illégale et illégitime de la dernière assemblée générale par Denis Nkwebo. Parmi eux , Thierry Ebah président régional pour le centre du Snjc , l’un des initiateur du boycott demandé avant la tenue de l’assemblée générale élective du samedi 25 juin dernier. Une assemblée qui a débouché sur l’élection de Marion Obam , patronne d’une agence de publicité.

Une chasse aux sorcières aveugle.

Pendant la tenue de cette assemblée générale élective , il ressort des travaux que

”les congressistes ont en outre décidé à l’unanimité de la radiation des camarades Thierry Eba (président Snjc Centre), Samuel Bondjock et Joseph Olinga. Les deux premiers sont accusés de faute grave. Des informations font état de ce que ces deux cadres du syndicat sont allés à la rencontre de hauts responsables du pays pour empêcher la tenue du congrès du syndicat auquel ils appartiennent.”

Une forfaiture déclare Joseph Olinga Ndoa ,

”J’ai fait toutes ces réclamations en public. De même que j’ai cosigné pour les assignations en justice. J’assume ce que je dis. De même que je reprécise, comme je le dis depuis le congrès de 2019, que mon ambition n’est pas celle de prendre les rênes du Snjc. Seulement, il faut une restructuration de fond ainsi que l’intégration et l’implication de tous les journalistes et professionnels des médias, comme mentionné dans les textes du SNJC. Il faut aussi revenir au “Conseil syndical” organe en charge de la régulation et du contrôle de la gouvernance du Snjc que les mêmes ont unilatéralement aboli.”.

Denis Nkwebo de forts soupçons de trahison

Denis Nkwebo est soupçonné par ses paires d’être à la solde d’un parti politique et même plus d’être un agent spécial des renseignements inflitre dans le syndicat nationale des journalistes du Cameroun pour mieux le noyauter et le manipuler. Noé Njembet Massoussi, ancien Secrétaire General du snjc et aujourd’hui décédé portait des forts soupçons sur la personne et même déjà souhaitait que le Bureau exécutif national d’alors démissionne, au vu des scandales et arnaques commis par le vice-président Nkwebo révèle un source.

”Je l’ai prié d’accepter que nous achevions notre mandat, étant entendu que je n’étais pas, personnellement, prêt à solliciter son renouvellement. Il était très amer. Plus tard, j’ai un cousin dans les renseignements qui m’a averti du coup de Nkwebo et Njog s’apprêtaient à orchestrer pour s’emparer du syndicat, sur fond de tribalisme et de gros sous. Il m’a dit que l’affaire était géré à un très haut niveau, que le pouvoir était déterminé ) obtenir le contrôle du syndicat et que je risquais ma propre tête si je tentait de m’opposer.”

raconte une source sous anonymat.

Denis Nkwebo dont la notoriété dans la presse est arrivée avec l’actualité autour de la guerre de bakassi où dans Le quotidien le Jour, le journaliste donnait des comptes rendus des assauts de groupes rebelles à Bakassi, avec force détails vivants . Des éléments de terrain, et avec precision comme s’il les vivaient en direct. Ce qui lui a valu par ailleurs le respect de ses paires et pourtant selon notre informateur :

”C’était l’homme de main du général de division Mambou Deffo, à l’époque commandant de l’Opération Delta à Bakassi. Ces assauts virtuels, bien relayés par les médias grâce à Nkwebo, étaient destinés à susciter l’augmentation par Paul Biya des budgets pour la sécurisation de la presqu’île. Et à la fin votre Nkwebo a eu droit – entre autres – à une Renault-Logan flambant neuve.”

De plus il est reproché et reconnu a Denis Nkwebo sa proximité avec le manidem , un parti politique constituer des dissidents de l’UPC et qui se réclament de l’Union des Populations du Cmaeroun originelle.

Marion Obam….épouse Mahel

Patronne d’une agence de publicité, Marion Obam épouse Mahel est depuis reconnue comme très proche de Denis Nkwebo. Elle a été élue comme presidente du bureau exécutif national du syndicat nationale des journalistes du Cameroun. Son mari, journaliste est désormais rentré en politique a la faveur de la candidature de Akere Muna dont il s’occupe désormais à polir depuis présidentielle de 2018 au Cameroun. Une proximité qui est reprochée à Marion Obam. Mais pas que ! Le journaliste et sociologue Serge Aimé Bikoi s’interrogeait déjà sur cette élection ” Comment une femme patronne d’entreprise peut-elle être élue présidente de syndicat des employés de presse? Un(e) employeur(e) peut-il/elle défendre valablement les droits, problèmes et intérêts des travailleurs dans le contexte de la division contemporaine du travail ? Depuis quand les chefs d’entreprise deviennent-ils des leaders syndicaux ?
Des questions qui reviennent au coeur des débats et qui laissent interroger sur la légitimité et la légalité de cette dernière.

Illégitimité et illégalité au sein Snjc

Pour Denis Nkwebo , les textes du syndicat National des jounalistes du Cameroun sont clairs selon Joseph Olinga Ndoa ,il est reconnu comme illégitime et illégal depuis 2021 après sa désignation par décret présidentiel en date du 19 février 2021 , comme membre de la commission national des droits des l’hommes et des libertés du Cameroun. Et de fait conformément à la loi 2019/014 du 19 juillet 2019 en son article 15 , portant organisation et fonctionnement de ladite commission, Denis Nkwebo aura perdu depuis cette date automatiquement sa qualité de président du Syndicat National des Journalistes du Cameroun. Mais curieusement et contre toute attente, Denis Nkwebo a signé, en date du 22 mai 2022, une convocation du congrès ordinaire et électif du Snjc pour le 25 juin 2022 à Douala en marge des multiples cas d’interpellation. Une position stratégique qu’il a longtemps ”usurpé” et par là fini par imposer son ” amie” patronne d’une agence de publicité à la tête du syndicat national des journalistes du Cameroun , au cours d’un 5ème congrès électif, où deux membres du Snjc ont été définitivement exclus, à l’instar de Thierry Eba, ancien président du Snjc-Centre, et Samuel Bondjock, ancien secrétaire national à la communication et des relations publiques de cette section régionale. 132 délégués ayant participé à ce congrès ont, de manière collégiale, obtenu cette sanction après proposition par le bureau du congrès présidé par Henriette Ekwe, la doyenne de la presse camerounaise pourtant.

La demande de justification de la gestion des fonds du Snjc est revenue au devant de la scène, lors du dernier congrès. Plombant au passage la tenue du congrès controversé. Les exclusions des journalistes (…) Se sont déroulées en marge des règles établies par les textes et en marge du Conseil syndical (organe en charge de la régulation et du contrôle de la gouvernance du Snjc). Mais aussi en l’absence des accusés qui n’ont été ni invités, ni notifiés. La décision à polémiques a par ailleurs été signée de Henriette Ekwe qui n’est pas membre à jour du Snjc. Mais dont ont reconnaît quelques proximité avec le Manidem et l’Upc dont se réclament l’essentiel des dirigeants du Snjc depuis l’arrivée de Denis Nkwebo.

Un autre scandale , ”une forfaiture” pour Thierry Eba , Samuel Bondjock et Joseph Olinga désormais radiés du Snjc et qui risque plonger ce mouvement syndical vers une implosion comme avec le Syndicat des Journalistes Employés du Cameroun en son temps. L’affaire devant les juridictions où Denis Nkwebo est attendu ce 6 juillet 2022.

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Revue de presses du 07 06 2023

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