Par Paul Tjeg
L’épineux problème du versement des cotisations sociales dans le secteur privé a fait l’objet d’un intérêt particulier lors du conseil de cabinet qui s’est tenu le 27 avril 2023. Les membres du gouvernement ont planché sur les mécanismes qui pourraient être implémentés pour contraindre les patrons à verser systématiquement les cotisations sociales de leurs employés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps).
La concertation n’a pas abouti à une solution concrète, mais plutôt à une sollicitation. Le ministère du Travail souhaite qu’il lui soit désormais rapporté, de manière anonyme, tout manquement à cette exigence, afin qu’il puisse sévir.
«Maintenant, les employés peuvent juste dénoncer sans être vus. Chaque employé peut vérifier à la Cnps que l’argent qu’on lui a prélevé dans son salaire est reversé ou pas».
a recommandé le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona.
Le conseil de cabinet susmentionné a également accouché d’une promesse. Celle d’améliorer les délais de mise à disposition de la pension retraite aux retraités et de simplifier le processus de prise en charge des nouveaux retraités. A en croire le gouvernement, cela passe tout d’abord par le dépoussiérage des textes de lois dont il a reconnu l’obsolescence, mais également par la digitalisation de l’ensemble du procédé d’enregistrement des personnels admis à valoir leurs droits à la retraite.
«Le constat qui est fait est que la plupart des textes sont obsolètes. Ils datent des années 1970 et leur application aujourd’hui pose problème après les changements qu’a connus notre société.» a reconnu, Joseph Le, ministre de la Fonction Publique. « La digitalisation de l’ensemble du procédé, c’est ce que la Cnps essaie de faire depuis quelques années. Les instructions du Premier ministre sont d’apporter encore d’autres améliorations, de façon à ce que même la déclaration annuelle puisse se faire à distance» a conclu Grégoire Owona.