Par Joël Onana
Une trentaine de femmes kidnappées le 20 mai par des rebelles dans l’ouest du Cameroun, en proie à un conflit meurtrier entre séparatistes de la minorité anglophone et forces de l’ordre, ont été libérées, a annoncé samedi un responsable gouvernemental.
Elles ont été relâchées par leurs ravisseurs le 23 mai en soirée, après trois jours de séquestration, a précisé Denis Omgba, directeur de l’Observatoire des médias du ministère de la Communication.Ces femmes «âgées» avaient été kidnappées le 20 mai «par des terroristes armés» dans le village de Kedjom Keku, dans la région du Nord-Ouest, après avoir participé la veille à une manifestation durant laquelle elles protestaient contre des taxes exigées chaque mois pour chaque homme et chaque femme par des rebelles séparatistes, avait alors assuré la préfecture locale.
Les autorités désignent toujours par le mot «terroristes» les rebelles armés qui réclament l’indépendance des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, peuplées principalement par la minorité anglophone de ce pays d’Afrique centrale majoritairement francophone.