Par Joël Onana, Avec Actu Cameroun
Suite au refus de l’ancien président Mohammadou Buhari de respecter l’ordre de la Cour suprême d’informer le gouvernement camerounais du rapatriement illégal des professeurs d’université et des réfugiés, leur équipe juridique a adressé une requête à la Chambre des représentants nigériane pour discuter de la question.
Les pétitionnaires estiment que le Parlement nigérian peut intervenir et obtenir leur libération afin qu’ils puissent être libres de dialoguer avec le gouvernement camerounais ou de faire ce qu’ils veulent, car on ne peut pas négocier avec quelqu’un qui est emprisonné, a déclaré un représentant légal. Le comité de la Chambre des pétitions publiques a reçu la pétition de Fru Law Chambers.
« Ce que nous demandons au Parlement, c’est de réaliser que ces personnes n’ont pas été détenues sous l’administration de Bola Tinubu, un défenseur des droits de l’homme. C’était un ancien exilé et réfugié dans un autre pays qui fuyait la tyrannie. Il a combattu et vaincu la tyrannie… Maintenant, il y a un espoir renouvelé, nous voulons donc que cet espoir renouvelé engage nos voisins, touche la vie de nos voisins, en particulier celle de mes clients. Nous souhaitons qu’il intervienne auprès des autorités camerounaises pour les libérer »,
a déclaré l’un des représentants légaux à la presse.
Sisiku Julius Ayuk Tabe et 9 autres personnes ont été arrêtés dans un hôtel d’Abuja où ils se seraient rencontrés pour une réunion à la suite de la crise dans les régions anglophones du Cameroun, dont ils avaient déclaré l’indépendance.
Le Parlement a ajourné l’affaire au 14 mai 2024.