Par Sandra Embollo
Les séparatistes ont ouvert le feu à plusieurs reprises, blessant gravement un étudiant et un policier qui assurait la sécurité à l’extérieur de l’école. La direction de l’école a déclaré que l’attaque était « macabre et barbare », condamnant l’acte et avertissant les auteurs qu’ils ne sont qu’une institution apolitique.
Le Sous-préfet de Mezam, Simon Emile Mooh, a réagi en déclarant que cet incident constitue une violation des droits humains fondamentaux et du droit à l’éducation. Il a souligné la nécessité de protéger les écoles et les élèves des violences et des interruptions qui compromettent leur droit fondamental à l’apprentissage.
Cette année, le Gce Board, l’organe en charge de l’organisation des examens dans le sous-système anglophone, a annoncé l’installation de caméras de surveillance dans plusieurs centres d’examen, notamment dans les écoles privées, afin de lutter contre la tricherie. En plus des caméras, le board a introduit plusieurs autres mesures.
La période pendant laquelle les surveillants doivent conserver les copies d’examen a été considérablement réduite, et le ratio étudiants-surveillants a été ajusté de 35 à 30 étudiants par surveillant. De plus, le nombre de candidats par superviseur a été réduit de 500 à 300.
Ces mesures, selon le conseil, visent à lutter contre la tricherie. La phase pratique des examens du Gce commence le mardi 28 mai. Cette année, plus de 70 000 candidats y participeront, soit une augmentation par rapport aux 182 242 candidats de l’année dernière.
Le General Certificate of Education est un système d’enseignement purement britannique qui a été introduit dans les régions anglophones du Cameroun, pendant la colonisation.