Par Léopold DASSI NDJIDJOU
Madame le Maire de la Commune de Foumban, Présidente du Syndicat des Communes du Noun, informe le public de la tenue le Mercredi 18 Janvier 2023 à la Salle des Actes de la Mairie, à partir de 10 Heures 30 mn, de la Cérémonie de Remise aux Parents, des Actes de Naissances établis, de leurs enfants de 0 à 14 ans, et dont l’aboutissement est une invitation à tous : chacune, chacun, à mesurer sa responsabilité.
Au regard de la multitude des dossiers en instance, pour d’autres demandes d’établissement d’actes de naissance, des enfants qui se retrouvent sans ce titre d’existence, Ce cadre servira de lancement d’une Campagne claire : « J’ai un acte de naissance, donc je suis » ;
De sensibilisation et de main tendue aux âmes bienfaitrices pour s’inscrire en appui dans ce chantier titanesque. Hon. Tomaïno Ndam Njoya
Un travail qui a commencé en 2021. IL demande l’adhésion de tout de le monde. L’administration et la justice surtout, qui sont des parties prenantes de cette grande opération qui va se poursuivre par une campagne baptisée « j’ai un acte de naissance, donc je suis ».
Depuis fin 2020, nous avons entrepris concrètement, avec l’appui des autorités judiciaires, en l’occurrence monsieur le président du tribunal et monsieur le procureur qui se sont impliqués dans le chapitre des affaires sociales de la Mairie, ont sensibilisé les parents dont les enfants n’avaient pas d’actes de naissance. Nous avons recensé et accueilli ici plusieurs dossiers que nous avons classé et transférer au tribunal. Plus de 1300 dossiers ont été reçus à la commune de Foumban. Aujourd’hui, un an après, pour les enfants de Foumban, Koupa-Matapit qui sont les deux principaux pôles dont les actes de naissance sont remis ce jour. Un millier d’autres actes attendent de suivre la procédure.
Il y a eu beaucoup de difficultés, d’abord pour les parents de fournir les pièces qu’il fallait et c’est lieu de communiquer sur ces pièces qu’il faut déposer au tribunal avant l’établissemnt de l’acte telle que la loi. L’autre problème rencontré par les parents était les moyens financiers. C’est pourquoi nous avons solliciter les âmes de volonté de pouvoir se manifester dans ce sens. Il faut que les parents que garder un enfant à la maison, c’est dénier l’existence même de cet enfant. Si l’enfant n’a pas d’acte de naissance, il n’existe pas au Cameroun. Il ne peut pas s’inscrire à l’école normalement, il ne peut pas voir une carte nationale d’identité, ni se présenter à un concours national, ni se marier et c’est très grave.
Le mal est profond. Nous n’en revenons pas d’avoir autant d’enfants sans actes de naissance. Nous demandons à nos centres de santé d’harmoniser les déclarations de naissance. Cela ne suffit pas, car il faut aussi un contact pour joindre les parents pour qu’ils viennent retirer les actes de naissance une fois qu’ils sont établis. Beaucoup d’actes établis sont en soufrance à la mairie de Foumban ;
Autre problème rencontré est au niveau du tribunal. Au cours des audiences, on s’est rendu compte que beaucoup d’enfants étaient conduits au tribunal par les grands parents. Ce n’est pas possible que l’acte de l’enfant porte le nom de son grand parent alors que ses parents existent. Les parents doivent prendre leurs responsabilités. Une campagne doit être menée à cet effet pour que dans les quartiers les véritables parents de ces enfants soient identifiés ? Que ces parents comprennent qu’on les attend à la mairie pour terminer le remplissage des actes de leurs enfants.
C’est une opération qui nécessite la participation de tout le monde. Ces actes qui sont remis aujourd’hui avec le concours de la mairie, des autorités administratives, des autorités judiciaires, se font en public pour permettre une sensibilisation des masses, pour éradiquer le mal car beaucoup d’enfants n’ont pas d’acte de naissance.
Il y a aussi la question des faux actes. Que ce soient les actes de naissance, de décès, de mariage, il y a des faux. Ils sont parce qu’établis par des personnes qui ne sont pas assermentées, par des procédures illégales. Elle a lancé aux parents de s’assurer que tous les actes d’état civil s’établissent uniquement à la mairie.
Dans Ce cas-là, prévient-elle, les parents se retrouvent avec des actes qui n’ont pas de souche. Elle a appelé à la vigilance des parents. Il y a tout un Bureau qui a été institué en 2013, le Bunec, parce que l’Etat du Cameroun prend très au sérieux la question des actes de naissance. Tout commence par les actes de naissance. Même en adressant la ville, on a l’identité de tous ceux qui habitent toutes les maisons. D’où l’importance de déclarer les naissances et d’établir les actes de naissance.
On a lancé l’opération, j’ai un acte « j’ai un acte de naissance, donc je suis ». La mairie sollicite le soutien de tous, les âmes de bonnes volontés pour appuyer cette opération. Elle encourage les parents de suivre le train. Cette première vague
