Par Mon’Esse
Le jeune activiste camerounais Junior Ngombè a été libéré mercredi, en mi-journée, des cellules du service central des recherches judiciaires du secrétariat d’État à la Défense en charge de la gendarmerie à Yaoundé, la capitale camerounaise, où il était détenu pour «incitation à la révolte, propagation de fausses nouvelles et autres».
Ses avocats, Akere Muna et Emmanuel Chendjou, se sont portés garants pour cette mise en liberté, ce qui laisse croire que la procédure engagée n’est pas classée.
Interpellé le 24 juillet dans la métropole économique, Douala, puis déporté vers Yaoundé, les faits à lui reprochés portaient sur des extraits de ses vidéos sur les réseaux sociaux et les activités de son association, Jeunesse debout pour le changement (JDC), dans lesquelles il interpelle les autorités sur la gestion du pays ainsi que l’arrestation, quelques jours auparavant au Gabon, de Steeve Akam dit «Ramon Cotta», un autre compatriote activiste.
L’arrestation, puis la déportation de Junior Ngombè, surnommé «Junior G32», ont soulevé une forte indignation des hommes politiques et de la société civile du pays.