Par Joseph Olinga N.
Dans une correspondance datant du 19 février 2024, le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh indique au Premier ministre, chef du gouvernement que les déplacements des présidents des conseils d’administration, directeurs généraux, directeurs généraux adjoints et autres cadres de l’administration sont désormais conditionnés à l’autorisation préalable des ministres de tutelle.
Les services de sécurité aux aéroports, la délégation générale à la sûreté nationale (Dgsn) et le secrétariat d’État à la gendarmerie nationale ont également été saisi pour “stricte application” de cette consigne. Dans un message porté du 29 février 2024, le délégué général à la sûreté nationale, Martin Mbarga Nguele répercute l’interdiction de sortie du pays des gestionnaires d’entreprises publiques aux commissaires des aéroports, celui du Port autonome de Douala ainsi qu’à tous les chefs des postes frontières du Cameroun.
La mesure s’applique également aux ministres et assimilés qui doivent désormais présenter une autorisation de sortie du Cameroun aux aéroports, ports maritimes ou fluviales ainsi qu’aux frontières terrestres. Selon le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, cette mesure tient du souci de mettre à exécution des très hautes instructions du chef de l’État Camerounais, Paul Biya.