Par Rostand TCHAMI
La cérémonie de clôture de la session ordinaire parlementaire de novembre, tenue le 10 décembre dernier, a été un prétexte pour le président de l’Assemblée nationale de revenir sur certains problèmes majeurs du pays. À ce titre, il a posé un sujet de réflexion sur l’industrialisation du Cameroun. Selon qui, ” Celle-ci (l’industrialisation) est, incontestablement, un maillon essentiel sur la voie de l’émergence du pays à l’horizon 2035 “.
Mais, poursuit-il,
“elle suscite, à tout le moins, deux inquiétudes : la première, malgré le potentiel national en la matière, l’offre énergétique telle qu’organisée aujourd’hui saura-t-elle soutenir les ambitions d’industrialisation du Cameroun ? La seconde inquiétude, concerne les ressources. Elles sont financières, matérielles, mais aussi et surtout humaines. Des ressources humaines en quantité, de qualité, pour une main d’œuvre qualifiée. Avec l’option de la professionnalisation des enseignements, il est loisible d’observer un boom des diplômés de l’enseignement supérieur. Paradoxalement, le déficit, déjà important des compétences au niveau des métiers de base, est grandissant “.
D’où sa question sous forme de proposition : à défaut d’une révolution, n’est-il pas possible de penser à une réforme de la formation professionnelle ? Une interrogation qui ne va certainement pas échapper au ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle, Issa Tchiroma Bakari.