Par Mon’Esse
Des axes, présentés comme des impératifs et qui constituent des déclencheurs d’actions structurantes ainsi que des multiplicateurs positifs, restent attendus par la Stratégie nationale de développement à l’horizon 2030 (SND30) du pays, constate une note d’analyse du Centre d’analyse et de recherche sur les politiques économiques et sociales du Cameroun (Camercap-Parc).
L’organisme privé, partenaire du gouvernement dans l’évaluation des politiques de développement, note que le pays se trouve, fatalement et donc largement, au-delà de la moitié de la première phase du programme.
Or, à cette étape, la transformation structurelle reposant sur le Plan directeur d’industrialisation (PDI), le développement du capital humain qui repose sur le plan Stem (ScienceTechnologie-Engeneering-Mathematics) mais aussi la gouvernance économique, qui propose la création d’une unité de veille stratégique et d’intelligence économique, ont pris un sérieux retard à l’allumage.
La note de Camercap-Parc se fixe ainsi pour objectif de «sonner la clochette pour éviter toute tentation à l’attentisme basée sur une impression erronée que nous avons le temps jusqu’en 2029 alors que ce temps joue contre nous».
Pour cet organisme, chaque étape et chaque escalier doit être validé conforme au schéma esquissé dans le temps et selon la qualité requise pour soutenir la marche jusqu’aux résultats, en 2030 et 2035, au final pour que le Cameroun acquiert le statut de pays émergent.
La note d’étude rappelle que le gouvernement avait déjà, en 2009, proclamé la Vision 2035» devant faire du Cameroun un pays émergent, démocratique et uni dans sa diversité, et plus avant mis en œuvre, pendant une décennie, un Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (Dsce), toutes politiques n’ayant jamais prospéré.