Par Léopold DASSI NDJIDJOU
«Au nom de la grande famille de l’Union démocratique du Cameroun et à mon nom personnel, nos sincères condoléances et l’expression de notre solidarité à ses enfants, ses parents, toute la communauté de ceux et celles eux aussi, affectés », adresse-t-elle dans le sillage de la douloureuse perte de l’homme d’Etat et de sciences. L’émotion est d’autant vive que son épouse l’a fraîchement précédé sur le chemin de l’éternité.
Cette perte du professeur émérite Joseph Marie Bipoun-Woum, apprise dans la matinée du mercredi 28 juin 2023, est d’autant affligeante que Patricia Tomaïno Ndam Njoya « a été captivée » tour à tour par ses cours magistraux de droit constitutionnel, de droit international public et pour « l’avoir découvert dans sa dimension de « voisin » au quartier Essos, Rue 1338 dit « Rue des ministres », qu’il remontait à pied pour rendre visite à son collègue, le Dr Adamou Ndam Njoya ». Elle va plus loin en indiquant qu’écouter ces deux « grands esprits » échanger relevait de l’enchantement. Pour terminer, elle rappelle dans son message que « pour l’Udc, Joseph Marie Bipoun-Woum restera un grand homme au service du Cameroun ».
Le défunt a été du reste membre du gouvernement ayant occupé des fonctions de ministre de la Culture, puis ministre de la Jeunesse et des sports. Cet expert de très haut niveau aura occupé également les postes de président de la Chambre de conciliation et d’arbitrage au sein du Comité national olympique. A sa mort, il était membre du Conseil constitutionnel du Cameroun.
