Par Paul Tjeg
Désormais, toute personne qui souhaite organiser une manifestation publique dans la ville de Douala, va devoir apporter un justificatif de la disponibilité des toilettes mobiles ou de lieux d’aisance sur le site à occuper. C’est la substance d’une note d’information rendue publique par Roger Mbassa Dine, le maire de la ville. A l’en croire, cette mesure est indispensable et vise surtout à s’assurer du respect de l’hygiène dans les lieux publics et de la prévention des risques sanitaires et environnementaux liés à la miction et à la défécation à l’air libre dans la ville de Douala.
Les promoteurs immobiliers, les entreprises de construction et les maîtres d’ouvrage sont également tenus au respect de ces nouvelles règles édictées par la mairie. Pour les cas des chantiers de construction et travaux publics, poursuit le maire, «ces mesures sanitaires devront être prises en compte dans le cahier des charges environnemental et social, pour ceux soumis aux études d’impact environnemental, conformément à la réglementation en vigueur». Pour s’assurer du respect scrupuleux des exigences susmentionnées des contrôles réguliers vont être menées sous la conduite du maire, qui promet aux éventuels contrevenants, de lourdes sanctions prévues par la loi.
Cependant, la sortie de Roger Mbassa Dine cache une dure réalité. Il est rare de trouver des toilettes publiques dans la ville de Douala. Quand il arrive aux usagers d’en trouver, ces dernières sont généralement insalubres et infréquentables. Une situation qui accentue fortement le phénomène de défécation et de miction à l’air libre.