Par Joël Onana
“Vous ne bougez pas d’ici. C’est sous instructions du Maire”, a ordonné un agent de la police municipale de Douala3 Capitale économique du Cameroun. C’est par ces mots que les agents de la police municipale de Douala3 commencent leur forfait.Voiture séquestrée, bastonnade et menaces verbales sont au rendez-vous.
Nous sommes mercredi 08 novembre 2023, aux environs de 11h. Vincent de Paul Fotso Directeur adjoint de publication du journal la voix du Centre, par ailleurs président de l’association Prosofor Afrique et 2 journalistes, sont violemment agressés à quelques mètres des locaux de la Mairie de Douala 3 par les agents de la police municipale . Tout commence lorsque le Directeur de publication adjoint dépose au service courrier une correspondance contre décharge en réclamation des droits sociaux de Jean Fotso telle que mentionnée sur la grosse de l’arrêt N°408/5 du 24 octobre 2012 rendu par la cour d’appel du Littoral à Douala.
Tour à tour , 2 adjoints au Maire signent la décharge. Le DP se dirige ensuite au cabinet de Valentin Epoupa Bossambo , Maire de la commune de Douala 3. Après lecture de la décharge, la secrétaire fait appel au responsable du service contentieux.
” Le responsable du service contentieux au lieu de signer à son tour la décharge, m’a plutôt dit de la lui remettre, en déclarant que personne ne devrait recevoir ladite correspondance à la Mairie , car le Maire doit répondre au tribunal suite à la citation directe que mon avocat leur avait servi pour la même cause” .
explique Vincent de Paul.
” Suite au refus de leur remettre ma décharge, les agents de la police municipale me suivent jusque dans la voiture . Ces derniers me violentent avec les journalistes qui étaient dans la voiture. Ils emportent avec eux le téléphone portable et le trépied de l’un des journalistes “.
poursuit-il